Manger équilibré, c’est manger de saison et heureusement la nature est bien faite ! En effet, elle nous donne tous les nutriments nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme en fonction des facteurs environnementaux.

Certaines cultures tiennent tout particulièrement compte de ces facteurs comme par exemple la cuisine ayurvédique (Inde) qui évolue et s’adapte en fonction des éléments naturels et environnementaux (saisons, lever/coucher du soleil etc.)

L’été est une saison où il fait plus chaud et notre corps fait en sorte de maintenir une température stable (37°C) en compensant par une sudation plus forte. Avec ce phénomène, nos pertes en eau sont beaucoup plus grandes et les risques d’une déshydratation se trouvent donc accrus.

L’alimentation joue donc un rôle majeur dans la capacité de l’organisme à lutter contre les fortes chaleurs.

Digérer entraîne une dépense énergétique supplémentaire pour l’organisme qui a tendance à échauffer le corps, c’est ce qu’on appelle la thermogenèse. Alors que manger et que boire, à l’inverse quels aliments éviter pour se sentir bien dans son corps ?

“Je suis crudivore ! Tu ne manges que des carottes du coup ?!”

Le crudivorisme intrigue, interroge et peut même déranger. Ce type d’alimentation, aux antipodes du régime omnivore des sociétés occidentales, exclut les aliments cuits à plus de 42 degrés. Si certains suivent ce régime si particulier c’est que la chaleur enlève enzymes, vitamines et minéraux et consommer cru permettrait une meilleure assimilation des nutriments.

Dans la lignée de l’extracteur de jus à froid (voir article précédent), consommer cru au quotidien permet de préserver le produit brut en le modifiant le moins possible. Le crudivorisme ne subit donc aucune transformation excepté la germination, la déshydratation et la fermentation.

Cette mode du régime “paléo” trouve racine dans les pratiques de nos ancêtres de l’ère paléolithique qui consommaient principalement baies, fruits et viandes.

Le crudivorisme c’est donc avant tout une alimentation équilibrée et pleine de vie mais qui doit être nuancée. L’ère moderne a apporté son flot de bactéries et les règles d’hygiène alimentaire se sont imposées. Par exemple, le cas de la bactérie E.coli dont on entend souvent parler et qui est responsable des intoxications alimentaires justifie l’importance de la cuisson notamment pour la viande.

De même, être crudivore ne signifie pas toujours manger équilibré et les risques de carences sont réels. Pour de nombreux médecins et nutritionnistes, il y a donc un potentiel danger sur le long terme d’avoir une alimentation exclusivement crue, il convient davantage de faire des petites cures comme en détox pour activer un nettoyage profond de son organisme.

Dans tous les cas, adepte ou non du crudivorisme, il faut choisir une pratique alimentaire qui nous convient : équilibrée, ressourçante et consciente et adopter, comme tout changement, des étapes progressives.

Qui dit mois de mars dit mois de transition, de détox et du tant attendu retour du printemps!
C’est le moment parfait pour effectuer un rééquilibrage alimentaire et privilégier des assiettes complètes qui font la part belle aux légumes, aux céréales complètes et protéines, en somme, adopter une alimentation saine !

Chez My Petite Factory, nous devons une grande partie de notre succès au “Buddha Bowl”. Nous recevons beaucoup de questions au quotidien sur ce plat du jour qui attire et interroge les curieux…

C’est donc naturellement que nous avons décidé d’en faire le thème de l’article du mois et vous expliquer pourquoi nous avons choisi d’en faire notre plat signature !

C’est en fait un plat assez simple, il s’agit d’un “tout en un”, sain, ludique, coloré et modulable à l’infini. Première recherche sur Pinterest en 2016 et 2017, c’est une véritable tendance food qui s’installe depuis maintenant quelques années.

Mais pourquoi un tel succès ? Le bol a la particularité de pouvoir s’adapter aux envies, aux régimes alimentaires mais aussi et non des moindres : aux porte monnaie !

Contraste des textures (moelleux/croquant/onctueux) et des cuissons (cuit/cru), il est très complet et s’adapte aisément aux produits que l’on trouve chez soi. Facilement sans gluten et sans lactose et qu’il soit soit carné, végétarien ou végétalien, le buddha bowl conviendra donc au plus grand nombre.

Pour cela rien de plus simple, il vous suffira de piocher un aliment de chaque catégorie :

• Verdure : tout type de salade verte, chou kale, pousses d’épinards..
• Crudités : de saison, bien évidemment ! En hiver : carottes, betteraves, chou blanc, chou rouge, radis ou rose ou noir.. à vous de jouer !
• Céréales : quinoa, riz, millet, pommes de terre ou encore sarrasin (et si vous n’êtes pas intolérants boulgour, semoule, pâtes, orge..)
• Légumineuses : haricots (blancs, rouges), pois chiches, lentilles (vertes, corail), petits pois ou encore pois cassés !
• Cuidités (= légumes cuits) : là aussi privilégier les légumes locaux et de saison, en hiver potimarron, butternut, courge, patates douces, brocolis ou encore choux de Bruxelles !
• Protéines : bien que présentes dans les légumineuses vous pouvez, si vous le souhaitez, ajouter davantage de protéines végétales (comme le tofu ou le seitan) ou animales (privilégiez la viande blanche ou alors du poisson).
• Oléagineux et graines : graines germées (betteraves, alfalfa..), graines de tournesol/de courge/de lin/ de sésame, amandes, noix diverses…
• Herbes : basilic, coriandre, menthe…
• Épices et condiments : curcuma, gingembre, cumin, combava, yuzu.. l’exotisme dans l’assiette !
• Assaisonnement : jus d’orange ou de citron pressé, huiles végétales (olive, lin, chanvre..), pesto de persil maison…